« Je suis un biologiste. Le biologiste a chaque jour rendez-vous dans son laboratoire avec la vie ; il est habité par la passion de connaître. Jamais il n’est déçu lorsque, sous son regard, de nouveaux aspects de la création s’illuminent. Toujours, à l’instant très rare du tressaillement de la découverte, il est ébloui par la splendeur de l’ordre, la majesté des lois de l’univers et du monde vivant. Ébloui puis saisi de respect. Après une telle vision, la volonté s’aiguise de ne pas laisser l’homme saccager et détruire la vie dont il est désormais comptable.
J’aime la vie et la vie vaut d’être aimée. La création de l’Institut de la Vie m’est apparue comme l’expression d’une ferveur en même temps que le suprême défi face aux clameurs de la mort. »
Maurice Marois