Quelques appréciations sur La légende des millénaires de monsieur Maurice MAROIS
J’ai beaucoup d’admiration pour tout ce que vous faites et tout le bien que vous apportez aux autres et à l’humanité en général.
Marcella B
La lecture de vos réflexions m’a enchanté. Elles viennent à leur heure car nombre de nos difficultés actuelles viennent de ce que nous ne vivons plus en Occident dans une culture de vie.
J.J. Pontifica Universita Gregoriana, Rome
Vous avez offert au Saint-Père, le 13 avril 1992, un exemplaire de votre ouvrage « La légende des millénaires ». Il m’a chargé de vous exprimer ses remerciements pour ce signe de filial attachement. On note particulièrement combien le biologiste a la capacité d’explorer le vivant qui possède un dynamisme et des capacités inouïes. Mais sa recherche s’arrête aux portes du mystère de la vie, de la volonté et de la liberté, prémisses de la vie morale. Par son acte de foi qui est au-delà de la certitude scientifique, l’homme est appelé à contempler son Créateur et Sauveur. Vous confiant au Christ et à la Vierge Marie, sa Mère, Sa Sainteté vous bénit de grand cœur.
Je vous prie de croire, Monsieur le Professeur, à mes sentiments tout dévoués.
Mgr L. Sandri, Assesseur, Secrétaire d’État, Vatican
Je me suis empressé de lire La Légende des millénaires, sensible au message tonique et fécond qu’il délivre. Ce texte est dense, précis, limpide. Vous avez le sens de la formule. Certaines sont superbes. J’aimerais beaucoup que cet ouvrage puisse accéder à la pleine lumière. Les générations nouvelles ont besoin de raisons de vivre, et celle que vous soulignez est fondamentale. À la fois évidente et oubliée, trop
Guy Rouquet, décembre 1990
C’est le condensé, l’essence de tout ce à quoi vous avez consacré vos recherches, votre enseignement, votre réflexion que vous donnez dans la Légende des millénaires. C’est aussi l’histoire de l’œuvre à laquelle vous avez voué tant de ferveur et d’efforts, l’Institut de la Vie. Vous avez été l’un des devanciers des préoccupations les plus actuelles. Je suis fort sensible à la place que vous avez faite aux modestes soutiens que j’ai pu naguère vous apporter. Avec toutes mes félicitations, croyez, je vous prie, à mes souvenirs très fidèles et amicaux.
Maurice DRUON, 18 août 1992
J’ai lu religieusement, oserai-je dire, votre Légende des millénaires. On vous y retrouve tout entier avec votre passion de la recherche scientifique et votre vertu d’espérance.
Mais avouez qu’en titrant « légende » et surtout « vertige de la science », vous avez compris qu’il faut vous lire avec prudence.
Votre franchise est émouvante, même si l’on ne suit pas votre ralliement au darwinisme aujourd’hui dépassé ou si l’on sourit des datations fantaisistes à la vérité qui permettent le roman légendaire. Votre science et vos espoirs seront appréciés à leur juste valeur par deux ou trois de nos confrères savants médecins. Mais c’est au chapitre X sur l’homme que nos autres confrères vous attendent.
Certes vous commencez bien en citant trois prix Nobel pessimistes sur un progrès scientifique intervenant « bien avant » que les problèmes éthiques posés par les cellules humaines aient été définis et encore moins résolus. Mais aussitôt votre enthousiasme natif vous emporte. Rostand nous traite de « dieux ahuris », vous répondez qu’il donne ses chances à l’optimisme !
Vous reconnaissez que l’homme construit un univers artificiel et vous ajoutez : « Le hasard et le risque seront réduits » (p99), ce qui est exactement le contraire de la vérité. Et malheureusement, dans votre deuxième partie touchant votre Institut, vos chapitres 14 et suivants accroissent la gène parce qu’ils dépassent les textes officiels du chapitre 17 dont la générosité restait prudente.
Après avoir reconnu que « chaque homme est irremplaçable, ainsi que l’atteste le caractère unique de sa personnalité » – ce qui correspond à la foi chrétienne – jusqu’à proposer un organe commun à toute la terre qui tentera de « penser d’une manière nouvelle les chemins de l’histoire et les destins du monde » ! Vous écrivez : « Sa naissance est inéluctable » !
Et voici qu’apparaît le domaine de votre foi judéo-chrétienne. Nous sommes les enfants d’un livre, la Bible, qui a défini les chemins de l’histoire humaine : il est trop évident aujourd’hui que la Vérité et la Vie sont là.
Et la seule renaissance inéluctable part du péché originel, comme toute nouvelle évangélisation ainsi que vient de le rappeler Jean-Paul II.
Au reste, votre orgueil de chercheur ne démontre-t-il pas qu’aucun de nous n’aurait résisté à la tentation du Paradis terrestre ? Résistez-y néanmoins pour aller, au delà de l’ancien testament et des hérésies séculaires sur la Rédemption, notamment la protestante, jusqu’à la foi catholique fondée exactement sur la Révélation.
Le Créateur a créé l’ange et l’homme à son image, c’est-à-dire libres. Les anges se sont révoltés ; vous n’avez évoqués qu’à la page 148 les forces du mal ; elles triomphent depuis toujours en ce bas monde, créé pour l’homme, car celui-ci aussi s’est révolté – Mais le Créateur aime l’homme au point de lui envoyer son Verbe, qui s’incarne et le rachète : heureux ceux qui seront persécutés, car ils verront Dieu.
Philosophiquement et politiquement, le partage entre nos contemporains repose toujours sur ceux qui croient à cette Révélation avec l’Église catholique et ceux qui croient au bon sauvage, à l’enfant innocent, au progrès, à l’âge « adulte » comme vous l’écrivez, les socialistes laïques ou encore les tenants d’hérésie toujours à la mode d’un homme créé pécheur et s’améliorant d’âge en âge.
Tout historien sérieux vous dira que l’homme depuis les premiers documents écrits n’a jamais changé, passant par des progrès de civilisation suivis par des rechutes. Nous sommes en pleine rechute, en pleine « diabolisation », à quoi les recherches prométhéennes sur l’homme contribuent.
Mais Jean-Paul II nous appelle à une nouvelle évangélisation qu’il fonde sur celle de la fin du seizième siècle, après les horreurs des guerres de religion : par la défense de la vie corporelle mais aussi spirituelle vous pouvez poursuivre ce que votre Institut a de magnifique et contribuer, si Dieu le veut, à ce redressement in extremis.
Bien fidèlement,
votre Triboulet, le 12 septembre 1992.
Toute ma gratitude, cher et éminent Ami, pour l’envoi de votre Légende des millénaires avec une si cordiale dédicace. On y retrouve cette science et cette conscience qui sont notre marque devant les gouffres de la vie et du cosmos.
Et même se perçoit le timbre de votre voix, lorsque vous nous faites participer à vos regards si lucides sur l’invisible, où se joue, dans son mystère, notre sort.
Merci de m’avoir fait profiter si généreusement de ce beau volume qui est une sorte de manifeste et de discours de la méthode de l’Institut de la Vie. Vous retrouvant presque chaque année, depuis longtemps, aux réunions du Concours Général et profitant ainsi régulièrement de vos messages, je serai désormais encore mieux à même d’en apprécier l’enseignement. Savoir à quoi bon vivre ? Quelles leçons d’optimisme créateur sont les vôtres.
Spécialiste d’une histoire qui peut sembler quelque peu statique – celle de notre vieille Égypte – je ne sais que trop combien rapide – et désordonnée – est la « main » de notre temps contemporain.
Pour tout ce que vous ne cessez de nous apporter, cher Maurice Marois, veuillez accepter notre très profonde reconnaissance. Recevez aussi, pour votre épouse et vous-même, le témoignage de mon souvenir cordial auquel s’associe Marie-Françoise.
J.LECLANT, Secrétaire perpétuel de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, le 3/09/92.
Mon cher ami,
Votre nouveau livre, si riche et si prometteur, a été pour moi d’une lecture passionnante, par tout ce qu’il contient de données nouvelles, d’espoirs justifiés et de réalisations positives. Il s’appuie sur toute une série de découvertes récentes, s’ajoutant aux anciennes, et de promesses des plus grands meneurs de l’humanité. Il n’est pas douteux qu’en vous attachant à l’une des plus extraordinaires, des plus complexes et, en même temps, des plus constantes créations du monde – la vie – vous avez exalté une notion commune à bien des êtres, et attiré l’attention sur ce qu’elle a de divers et d’unique. Quelle tristesse qu’elle soit encore malmenée, méconnue, bafouée ! Quelle tristesse aussi que tant d’êtres humains, tous uniques, et beaucoup inégalables, nous aient quittés irrémédiablement. C’est la loi de nature, et l’on ne peut aller contre… Votre œuvre, qui est de protéger, d’exalter la vie sous toutes ses formes, connaît un succès remarquable et qui va grandissant. Toutes mes félicitations pour votre action et pour votre livre.
Bien amicalement,
Étienne Wolff, de l’Académie Française, le 31 août 1992.
Cher Monsieur et Ami,
Il est rare qu’un livre de réflexions et de pensées soit chaleureux, et qu’il ait surtout chez un scientifique et un savant, cette confiance, cet étonnement reconnaissant, cette admiration devant la vie, qui naissent sans doute aussi de la réfutation du hasard. Je vous suis vraiment obligé de votre envoi et de sa précieuse dédicace. Vous m’avez en même temps fait découvrir l’existence de l’Institut de la Vie, dune ONG que je ne connaissais pas et dont j’ignorais par suite que vous en êtes le père. Je ne puis que saluer tant de généreuses entreprises, qui ne m’étonnent pas, connaissant leur auteur.
Encore merci cher Monsieur et Ami, et croyez, je vous prie, à tous mes sentiments amicaux.
Pierre MOINOT, de l’Académie française, le 24 octobre 1992
Comme j’ai été heureuse, Cher Ami, de recevoir ce livre, tout beau tout neuf, avec votre gentille dédicace. L’avez-vous allégé, modifié ? Le résultat en tout cas se lit avec intérêt (à cause de tout ce que vous savez) et avec sympathie (à cause de votre enthousiasme, qui est tonique et bienfaisant). Je meurs de chaleur dans ma Provence (malgré un orage enfin hier…). Votre livre me redonne de l’allant !
Merci et toutes mes amitiés.
Jacqueline de ROMILLY, de l’Académie française, le 10 août 1992.
Mon cher Professeur et Ami,
Votre Légende des Millénaires est très belle. Je l’ai lue avec le plus grand profit – et avec beaucoup d’admiration pour votre science, votre style, votre art.
Aussi vous suis-je très reconnaissant d’avoir eu la courtoisie de m’envoyer ce livre, accompagné d’une dédicace à laquelle je suis sensible.
Vous avez apporté à la philosophe – ainsi qu’à la diffusion de la science – une contribution hautement estimable dont il faut vous savoir gré – et qui rendra le public attentif à votre œuvre.
Croyez, mon cher Professeur et Ami, à ma haute et cordiale considération.
Alain PLANTEY, de l’Académie des Sciences morales et politiques, le 12 juin 1992.
Mon cher Professeur,
Je viens, grâce à vous, de passer des heures exceptionnelles. La lecture de votre ouvrage La légende des Millénaires, que j’avais pris soin d’emporter, m’a ravi et enrichi.
Votre style dépouillé et votre culture mise au service de votre sagacité emportent le lecteur. Tout se déroule dans le balancement des thèses, cependant que des certitudes pointent comme les lumières du Paradis de Dante après le Purgatoire.
Votre foi dans la science et votre amour de l’humain rutilent sur vos pages comme sur l’Institut de la Vie dont vous êtes l’architecte inspiré.
Croyez, Monsieur le Professeur, à mon amitié fidèle.
Albert BRUNOIS, de l’Académie des Sciences morales et politiques, Port Grimaud, le 24 août 1992.
Mon cher Collègue,
Je viens de me plonger dans la lecture de votre admirable ouvrage sur La légende des millénaires et c’est en toute connaissance de cause que je puis vous remercier et vous féliciter.
Je dois reconnaître que je partage toutes vos idées et que je reste très impressionné par l’étendue de vos connaissances et de votre culture humaniste. Bravo !
Veuillez agréer, je vous prie, l’expression de mes sentiments distingués, dévoués et sympathiques.
Jean IMBERT, de l’Académie des Sciences morales et politiques, le 5 juin 1992.