Jean Topart lit un texte de Maurice Marois, sur la chaîne France Trois, après l’interview du Pr. Marois par Marie-Christine Barrault, en 1985.

 

Il y a l’humaine condition et c’est la même misère et c’est la même grandeur,
il y a l’angoisse et c’est le même naufrage,
il y a l’échec et c’est la même tristesse,
il y a le mal et c’est le même abîme,
« il y a la mort et c’est le même vertige » (Jacques Leclercq).

Mais…il y a la vie et c’est le même éblouissement,
il y a l’avenir et c’est la même chance et c’est le même péril,
il y a l’intelligence et c’est la même lumière,
il y a la liberté et c’est la même passion,
il y a le combat et c’est le même dépassement,
il y a l’espérance et c’est le même élan,
il y a la tendresse et c’est le même chef-d’œuvre,
il y a l’amour et c’est le même accomplissement »

Maurice Marois.