Témoignages
Extrait de lettre du philosophe Martin BUBER
Martin Buber
« L’offre de l’Institut de la Vie s’inscrit dans le tempo de Dieu. Mais il faut savoir qu’il y a le tempo de Dieu et le tempo historique. Le tempo historique est le succès d’ici-bas. Le tempo de Dieu en apparence n’a pas de succès. Telle la semence qui dans la terre doit se décomposer pour que pousse la plante nouvelle. Discerner dans ce tempo de la science, quels sont les intérêts contradictoires, entre les camps antagonistes, mettre en lumière les intérêts communs, dans une discussion totalement libre, tel est l’objectif idéal, afin de permettre aux politiciens qui ne savent pas ce qu’ils font d’entreprendre des actions de gouvernement qui assureront le salut du monde. »
1960
André Chouraqui
Le 16 mai 1962, Jérusalem.
Cher Professeur et Ami,
Votre apparition à Jérusalem, trop courte, reste un vivant souvenir pour nous, que ranime votre lettre dont je vous remercie.
Votre appel éveille en moi des échos si profonds….réceptacles, sans doute, d’une même voix et d’une même exigence qu’il nous faut écouter.
J’attendrai le retour d’Abba Even (il est en Grèce) pour reprendre avec lui la conversation au sujet de l’Institut de la Vie (quel beau nom !) : je vous dirai les progrès du projet, dont vous avez déjà profondément enfoncé les racines dans cette Terre.
Ma femme se joint à moi pour vous envoyer, avec les hommages que je présente à Mme Marois, nos plus amicales pensées.
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