« Ce déroulement à sens unique du temps de ma vie vers l’inéluctable est irréversible. Chacun de mes actes une fois posé ne peut pas ne pas avoir été. Il est inscrit dans ma durée. Le temps dont il a emprunté la médiation n’a pas prise sur lui, il lui échappe absolument […]
Le temps révolu fige mes actes passés dans l’immobilité pétrifiée. Ces actes s’imposent désormais avec la rigueur d’acier de l’immuable. Le remords est impuissant, l’inassouvi nourrit le regret et l’inaccompli la nostalgie. Mais aussi l’accompli invite à la sérénité. Telle est la dimension du tragique : l’angoisse de la limite, le blocage devant l’irréversible du révolu.
Mais telle est aussi la dimension de la paix sinon du bonheur : le sentiment d’avoir fait de son mieux sans gâcher les chances offertes. »
P.11 : | « la création de l’IDV m’est apparue comme l’expression d’une ferveur en même temps que le suprême défi face aux clameurs de la mort. » « Je souhaite un échange entre ces hommes du plus haut niveau et la multitude de ceux qui regardent vers eux pour être protégés […] C’est ce qui la distingue des organisations existantes. » |
P.364 : | « Miser sur la force de l’esprit pour conjurer ce que la faiblesse et le sentiment de la mort appellent la fatalité ou le destin tragique. » |
P.348 : | « Les forces de vie desserrent l’étreinte de l’angoisse. » « L’IDV combat l’instinct de mort. La démarche
de l’IDV n’est pas une incantation pour conjurer le désespoir
de l’espèce moribonde à la dernière station
du chemin d’angoisse. « L’Institut des raisons de vivre. » « IDV : cathédrale longtemps invisible et silencieuse mais bientôt promise à la lumière. » |
« Dans la fabuleuse épopée de la légende des millénaires, de quel poids pèse l’aventure d’un passant ? Mais unique est le timbre de la voix. »
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